Congés de pâques. Congés de chocolat. Beurk, ce n'est pas top le chocolat. Je l'admets volontiers, ça n'est pas commun de ne pas s'extasier devant cette matière brunâtre. Franchement, je peux très facilement vivre sans ! Non mais ! Bien entendu, j'exagère, comme à mon habitude d'ailleurs ... Je ne déteste pas tous les chocolats. Ceux qui sont au lait, avec des bouts de noisettes, avec du caramel fondant ... Je craque ! Et puis ce chocolat blanc ! Melon ! C'est du chocolat ! Oui, oui, malgré ce que certains opposants qui prennent du plaisir à toujours vouloir le dernier mot affirment, le chocolat blanc contient du cacao ! Eh oui, le beurre de cacao provient du cacao ! Grande découverte n'est-ce pas ? Il me semble que même une coquille Saint Jaques avec un QI de moule peut admettre très volontiers que le beurre de cacao provient du cacao. Je m'attarde sur des choses sans importance, tout à fait inutiles, absolument exemptes d'intérêt. Ce sont les vacances après tout ! Ca fait perdre le sud à beaucoup de monde les vacances ... C'est drôle, la définition de ce mot, pourtant si facile à comprendre et tout à fait évidente, n'est pas assimilée par tous. C'est transmetteurs de connaissances, essentiellement. Mais bon, passons au dessus de cette évidence, les neuf dixièmes de nos vacances passeront à la trappe à cause de ces foutus travaux à fignoler, commencer, et même finir ! Passons, passons, il n'y a de toute façon que ça à faire ! Pensons aux merveilleux moments que nous avons passé, à tous ceux qui ne se reproduiront plus jamais, et au bonheur si éphémère que peut procurer des minutes de franche rigolade, de broyage de doigts dans des pastèques à trous, de sentir de la violette sous une aisselle poudreuse ou encore de crier à tout bout de champ le nom de cette abominable PifPafPouf. C'est cours mais c'est revigorant ! Ce n'est pas tous les jours qu'il est possible de se procurer de telles sensations de bonheur ! Non, personne ne peut gâcher de tels instants. «Tire la tête, peu m'importe ». De l'égoïsme à petites doses, ça n'est, ma foi, pas mortel ! C'est assez jouissif même. Mais ne le crions pas trop fort. Je cours parler anglais, ça me fait un bien fou. C'est bon pour le tain paraît-il.
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